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11 juin 2015 blog0

La culture générale revient au premier plan lorsqu’on cherche quelqu’un au potentiel intellectuel et humain pointu pour assumer une mission délicate ou particulièrement importante pour l’entreprise. Pour les managers, la culture générale est une ressource supplémentaire de réflexion et d’aide à la décision qui leur permet de mieux appréhender les différentes situations sous un angle d’approche plus large et d’être plus avertis. Le point avec Malgorzata Saadani, coach consultant certifiée ICC, DG d’ANC Communications.

Éco-Conseil : Comment la culture générale peut-elle constituer un atout pour le management d’entreprise ?
Malgorzata Saadani : La culture générale est un terme très vaste. Elle regroupe l’ensemble des connaissances d’une personne, quel qu’en soit le domaine, doublé de sa capacité d’interprétation raisonnée, de formulation de ses propres opinions et de l’aptitude à les exprimer au moment opportun, de tenir une discussion intéressante d’un certain niveau. Bien évidemment, tout employé, y compris un manager, est recruté et évalué tout d’abord selon ses compétences techniques et ses résultats concrets sur le terrain. Par contre, la culture générale revient au premier plan lorsqu’il s’agit d’opérer un choix entre plusieurs personnes à parcours comparables ou lorsqu’on cherche quelqu’un au potentiel intellectuel et humain pointu pour assumer une mission délicate ou particulièrement importante pour l’entreprise. Dans l’action managériale, la culture générale permet de mieux appréhender toutes sortes de situations, qu’elles soient habituelles ou exceptionnelles, en ayant un angle d’approche plus large et en étant plus averti.

Quels sont les outils qui permettent aux managers d’améliorer leur culture générale au quotidien ?
C’est une construction permanente de son identité, l’acquisition des informations diverses et pas toujours utilisables dans l’immédiat. Nous pouvons comparer ce processus à l’apprentissage d’une langue étrangère ou à une relation d’amitié qui se crée et qui se forme grâce à l’effort constant. Le premier outil pour améliorer son niveau de culture générale c’est de rester à l’écoute du monde, observer et analyser son entourage, l’actualité de son secteur d’activité et les nouveautés à caractère social, économique, culturel, voire politique. Le deuxième point important, c’est de se trouver de la bonne compagnie : les gens intelligents capables d’argumenter et débattre, les gens qui préfèrent discuter des idées et leur donner du sens (sans nécessairement être d’accord) plutôt que de s’asseoir dans les cafés ou dans leurs propres salons et s’amuser à parler des personnes absentes. Comme tout processus profond et durable, cette action demande du temps, on ne peut pas faire un input rapide en espérant devenir un homme ou une femme brillant (e) en l’espace d’un week-end. Heureusement, pour les managers extrêmement occupés, il suffit d’y consacrer peu de temps en une seule fois, parce que c’est un assemblage de petits efforts dans la durée.

En quoi l’accompagnement par un coach professionnel peut-il être bénéfique pour le manager dans ce cas ?
Le coaching, au départ, contribue à l’éveil de la personne, permet de l’aider à faire le diagnostic factuel de ses ressources, besoins, empêchements et objectifs à atteindre, puis de réfléchir à la stratégie personnelle à mettre en place, de l’encourager dans les premières actions concrètes, à prendre la vitesse de croisière dans l’action. C’est précisément dans ce genre de situation que nous voyons que le coaching est destiné à tous ceux qui désirent le perfectionnement permanent et l’évolution positive par le biais de l’initiative, accompagnés par un professionnel.

Quels sont vos conseils pour les managers ?
Les managers arrivent à leur niveau hiérarchique après un parcours personnel et professionnel déjà accompli. Ils deviennent alors responsables des équipes et des projets de plus en plus importants, et les
exigences de l’entreprise envers eux sont naturellement de plus en plus élevées. Pour donner satisfaction, il faut alors chercher à s’auto-challenger, à dépasser ceux qui se contentent de la médiocrité, de l’effort minimum. Même si ce travail n’est pas toujours reconnu et apprécié à sa juste valeur par les autres, du moins pas immédiatement, le manager exigeant envers soi-même aura toujours nourri sa satisfaction personnelle qui stimule l’estime de soi, l’amour de soi et l’image de soi – les trois composantes de la véritable confiance en soi.

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4 juin 2015 blog0

Pourriez-vous nous expliquer l’importance de l’apparence physique en tant qu’élément clé de la communication non verbale ?

L’apparence physique, y compris son aspect vestimentaire, est un élément très important surtout lorsqu’il s’agit d’une première impression, mais aussi tout au long de nos contacts ultérieurs. Elle est là pour renforcer notre message verbal et pour en constituer un cadre estompé et harmonieux, pour susciter le respect, la confiance et la sympathie.

Lorsque nous parlons du Dress Code, nous entendons par là les recommandations visant non seulement les vêtements (leur composition, coupe, tissus, couleurs et motifs), mais également l’ensemble des facteurs de l’apparence, y compris les accessoires (chaussures, sacs, ceintures, lunettes, bijoux) et les éléments physiques tels que le maquillage, la manucure, la coiffure et la barbe, ainsi que le parfum.

Quelles sont les grandes lignes à adopter pour un look professionnel harmonieux avec sa fonction et la culture de son entreprise?

Le Dress Code bien conçu tient compte de plusieurs paramètres : le milieu professionnel (secteur d’activité), le type de poste occupé, les conditions climatiques et le contexte général. Au-delà de ces incontournables, nous pourrons y ajouter les éléments de style, toujours en petites touches discrètes.

Cette recommandation peut paraître assez générale, alors prenons un exemple concret : un cadre dans une banque portera au quotidien la tenue appelée « Business Attire ». Pour un homme, ça sera un costume sombre (le plus souvent bleu marine ou gris foncé, jamais le noir pendant la journée), une chemise claire et la cravate (de longueur touchant la boucle de la ceinture), les chaussures à lacets, du genre derby ou richelieu. Pour une femme, ça sera un tailleur-jupe (longueur entre le genou et le mi-mollet), un tailleur-pantalon ou une robe (éventuellement avec la veste), les escarpins fermées à talon de 3 à 7 cm de hauteur (éventuellement avec une ouverture : soit devant, soit derrière, jamais les sandales). Comme vous pouvez le constater, la femme a beaucoup plus de choix que l’homme, mais aussi beaucoup plus de risques de commettre une erreur.

Quelles sont les erreurs à bannir ?

La première et la plus fréquente c’est de confondre le Dress Code avec la mode, ce qui est malheureusement souvent le cas. Ce phénomène est encore renforcé par certains médias où les stylistes sans aucune connaissance en étiquette vestimentaire prodiguent des conseils de look au travail, en ayant comme l’objectif la beauté et la séduction (attirer le regard vers la personne) au lieu du professionnalisme (attirer l’attention sur le contenu des paroles).

Une autre erreur serait l’excès en toute chose : les couleurs choquantes, les motifs bariolés, les tenues dénudées ou transparentes, le maquillage fort.

A part ces écarts de goût, le Dress Code relève deux types de fautes dans l’habillement : « overdressed » (trop chic pour la circonstance) et « underdressed » (pas assez chic).

Quelle est la valeur ajoutée d’un accompagnement par un spécialiste en Dress Code?

Certaines sociétés indiquent à leurs employés « une tenue correcte » sans donner plus de détails, d’où le risque d’interprétation subjective de cette consigne et des malentendus.

L’avantage de faire appel à un professionnel, c’est de préciser le cadre global en matière d’apparence, détaillé pour les différentes catégories d’employés, tout en leur laissant une dose de liberté individuelle. Cette étude technique est basée sur les préalables des objectifs visés par l’entreprise dans sa politique en communication et en image de marque, elle est donc alignée avec la réflexion stratégique de toute la structure.

En dehors du cadre formel de l’entreprise, la demande d’accompagnement en matière d’image peut émaner de toute personne désireuse d’harmoniser l’ensemble de ses messages transmis par les trois canaux parallèles de la communication : le verbal, le para verbal et le non verbal.

http://www.lematin.ma/journal/2015/entreprises_dress-code–comment-ne-pas-etre-a-cote-de-la-plaque/225364.html


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